Retraites complémentaires de l’Agirc Arcco : la CPME défend ses positions

Les négociations relatives au régime complémentaire AGIRC-ARRCO se sont achevées ce mercredi 4 octobre.

Conduites par Eric Chevée, vice-président en charge des affaires sociales à la CPME, cet accord national interprofessionnel détermine les modalités de fonctionnement du régime complémentaire des salariés du privé pour la période quadriennale 2023-2026.

Faisant suite à la réforme des retraites, celui-ci prévoit notamment :

  • La suppression des coefficients majorants et de solidarité (bonus/malus) ;
  • La revalorisation de la valeur de service du point à 4,9 % au 1er novembre 2023 ;
  • La création d’un dispostif de cumul emploi retraite créateur de droit dans la limite d’un plafond ;
  • La mise en place d’un groupe de travail paritaire chargé de définir des dispositifs de solidarité en direction des allocataires du régime Agirc-Arrco.

La CPME regrette que les dispositifs de solidarité ne soient pas clairement fléchés vers les petites pensions, versées aux retraités des TPE-PME ayant eu une carrière complète. Depuis le début des discussions sur la réforme des retraites, la CPME a fait prévaloir la valeur travail et a soutenu la revalorisation du minimum contributif pour les retraités payés au Smic durant toute leur carrière. Elle souhaitait ainsi que l’Agirc-Arrco prenne sa part dans cette revalorisation pour la partie complémentaire de la retraite.

La CPME soumettra cet accord à ses instances la semaine prochaine et sera vigilante à une éventuelle ponction de l’Etat sur les réserves de l’Agirc-Arrco qui serait une atteinte grave au paritarisme de gestion.

DOCUMENTS UTILES

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